S.

5 septembre 2013 // 22:37

 As tu conscience de la tribalité de ton corps ? de tes pas et de tes frasques. Et de mes basques qui te courent, te font la cour, parce que je ne veux pas que ça cesse, parce que je veux des bancs de la tendre tendresse, parce que je veux des sourires sur chaque soupirs, des sourires sur les tartes aux pommes que l'on se décide, des films et du vin pour imaginer une suite logique. Boite en ferraille et cigarette torpillée dans le cendrier, moi je veux dire que j'aime la forme de tes mots, de ton visage et celle de tes fesses même si je te le dis souvent en fin de compte. Je voudrais le crier très fort à même la rue, à la recherche d'un sol qui ne se dérobe que pour le meilleur. Paraît qu'il va finir par faire moche et tant pis, parce que bateaux et marées ça sonne comme un vaille que vaille qui se transforme peu à peu en un coeur haut, une sensation d'achèvement enfin, qui donne du corps à nos murailles.

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