Avant de m'endormir je pensais à la belligérance de nos étincelles, dans nos regards amourachés ; belligérance gentille qui adoucit nos rôles et en fait des grandes toiles sur lesquelles on projette des films. En se promettant de prendre le train. En se promettant de se projeter, se protéger. Je pensais à cette étincelle qui dit à la vie de pas être une pute, de nous accepter, de nous laisser faire, de faire comme ça nous chante. Et je chantais le vide alors, habillé de nuit, de rêve et d'humour. Faire l'amour ? Oui. Oui encore.
La mélodie est celle d'une voiture qui part en vacance, moi je pars en vacance : c'est septembre, c'est la rentrée, pour sûr, il fait frais dans l'appartement encore un peu en ruine de tout le bordel que j'y amoncelle. Je pars en vacance pour cette vie et celle qui suit. C'est tant mieux. Sur mes chaussures il y a des traces de la pâte à modeler de Mila : du rose éclatant sur mon gris habituel. Et sur mon coeur il n'y a que du baume, du sucre et des bonnes choses qui font trembler l'homme que je suis.

Commentaires

Can I kick it ?

Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Can I kick it ?









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://windychildhood.cowblog.fr/trackback/3250018

 

<< Ici | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Ailleurs >>

Créer un podcast