24 avril 2013 // 21:13
Réverbération, même illuminé comme ça, j'ai ce sentiment de plénitude à en chialer. Et je suis juste pensif parce que j'ai l'impression de faire enfin les bons choix. Quand tu m'as dit "moi aussi", alors j'ai eu le coeur qui a failli exploser. J'aurai voulu te faire l'amour sur la place aux huiles, peut-être heureusement que C. et son frère sont arrivé, parce que même si j'ai promis de pas m'enflammer (et je l'ai promis à J. après une bouteille de rosé dans le bide, quelques pastis et une soirée glorieuse la veille déjà, c'est dire comme c'est sérieux) : j'aurais pas pu les retenir longtemps tous ces je t'aime que je te dis pas parce que j'ai peur que tu prennes peur, ou que tu sois trop gênée et que tu te mettes à répondre une bêtise. Mais faut que je te le dise, va falloir calmer le rythme, parce que j'ai le coeur qui bat trop fort là dès que je te vois, j'ai envie d'en chialer de bonheur et j'ai beau me savoir midinette, je me fais peur tellement j'en devient mielleux, et ça favorise pas ma virilité déjà bien en berne quand tu me vois sourire devant les films d'amour tu comprends ? Alors je t'écris des lettres que je n'envoie pas et c'est moche ce que je vais dire, mais ça fait du bien comme la masturbation : disons que ça éloigne l'implosion que j'ai quand même envie de vivre. C'est se sentir vivant dans l'idée. Mais tout ça ça se lit dans mes textos mal tournés où je veux tout dire et rien dire, enfin, je crois que tu vois mon manège et que tu l'apprécies, et je te parle alors que tu liras pas tout ça, mais ça me fait sourire, l'impression de communiquer dans le vent, parce que moi, quand tu me regardes avec ces yeux si bleus et si beau, j'ai que des frissons comme réponse. Je veux bien ta main dans la mienne, quand tu mets ta tête contre mon bras et que l'on marche dans la rue. Dans ces moments là, je repense à cette pochette de Dylan, je trouve qu'on a à peu près la même classe.
Commentaires
Par lonely-heart le 24 avril 2013 // 21:28
(Moh, non; c'est surtout ce que je pense. :) Eheh, et oui, en effet, il serait problématique que ton français soit défectueux après avoir fait de telles études littéraires!)
Par 24 avril 2013 // 21:33
le Ce texte-ci me fait quelque peu penser à ma situation..
Par 24 avril 2013 // 21:50
le PS: je prendrais le temps de lire tes textes un jour. Je crois qu'ils en valent la peine. :)
Par 27 avril 2013 // 16:10
le Ce texte aussi, me parle, tiens.
C'est de qui, ce que tu m'as écrit ?
J'ai arrêté "Lena et moi" parce que je suis arrivée à la fin de l'histoire : "L'été n'a plus cours. L'été est devenu l'été dernier. J'ai déménagé dans un minuscule appartement près de ma nouvelle école. L'école d'art.
Lena s'efface peu à peu dans cet appartement. Personne ne connait Lena. Personne ne sait que j'aime Lena, ici, à Paris. Personne ne sait que je partage mon corps avec Lena. Personne ne sait que depuis quelques jours je scande Lena pour la graver en moi et ne pas changer tant que ça. Pourtant tout change. "
C'est de qui, ce que tu m'as écrit ?
J'ai arrêté "Lena et moi" parce que je suis arrivée à la fin de l'histoire : "L'été n'a plus cours. L'été est devenu l'été dernier. J'ai déménagé dans un minuscule appartement près de ma nouvelle école. L'école d'art.
Lena s'efface peu à peu dans cet appartement. Personne ne connait Lena. Personne ne sait que j'aime Lena, ici, à Paris. Personne ne sait que je partage mon corps avec Lena. Personne ne sait que depuis quelques jours je scande Lena pour la graver en moi et ne pas changer tant que ça. Pourtant tout change. "
Can I kick it ?
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