17 mai 2013 // 16:35
La vie est un bruit de couloir sensible ; une fracture sans fin dans laquelle je plonge en voulant en ressortir pour y plonger encore. Des impressions, des aller-retour, des moments fauchés. La lame de fond de ton regard me berce quand je dors sur la banquette arrière, que je repense aux cyprès qui m'ont bercé dans mon enfance. La salle est comble, le verre presque plein, les invitations déclinées. Je vie en autarcie là, quand je suis endimanché, grand vendredi, rêve permis par les fenêtres ouvertes. Il faut se battre avec mai, se battre pour quantifier la peine et l'éloigner dans le même mouvement. Regarde le miroir, y subsiste toujours le même visage lacéré par les doutes, peut-être que j'ai un peu plus confiance, je suis au radar, en attente d'un appel qui changera tout. J'ai pas envie de sortir alors que je brûle des bougies parfumées en attendant l'avenir. Je repense au bruit, Ouais, autant racheter une bouteille de pastis, remettre les pendules à zéro. Je considère tous ces éclats de voix que représentent ces textes. Je prends toujours la peine de donner un titre dans mes dérives : la saison se promet longue, les tables à débarrasser s'invectivent elles-mêmes. J'ai décidé d'avoir l'air drôle aujourd'hui, je cherche juste le bon masque. Heureusement que je ne t'ai pas dit je t'aime, je l'aurai regretté.
Can I kick it ?
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