La pluie etc. Les paroles qui restent, qui s'enfuient. le vent dans les cheveux, ça faisait longtemps tout ça. Dévalant la cannebière à contre courant, le vent qui frappe et porte en marche arrière à chaque bourrasque. Rejoignant le port, ciel gris, mais lunettes noires. J'en ai fait des rêves de grandes avenues, des rêves de jour, de nuit, des rêves. Comme si les passerelles ne menaient pas bien loin, affiché impatient et déficitaire que ce soit en argent comme en amitié. le compte en banque qui se barre, au fond de mon coeur je pense aux yeux bien trop bleus. Et j'aime ça la musique, cette musique qui semble battre au plus près de moi, au plus près de ce que je suis. Essayé de reconstruire, de se tailler un intérieur sur mesure. La rue paradis, comme si c'était une annonce publicitaire. "Disparaître ici", disait-il dans un quelconque livre qui se jette aisément. J'aime les intérieurs surchargés lorsque minuit sonne, qu'il faut rentrer sans carrosse. Toujours dire que l'on est conquérant aux bras de la mer ; avoir des délires déviants, éteindre la télé quand l'ennuie se fait pesant. A boire comme un trou, à vomir dans le caniveau, en attendant que la musique s'arrête, en arrêtant les musiques de soi-même. Ca vibre, c'est déjà l'heure, de recoller tous les mots et se dire que cela ne veut rien dire. Finalement le réveil sonne, parce qu'il n'y a que ça pour rythmer, mouvementer ce qui n'a pas lieu d'être. Lorsqu'elle ouvre les bras, je sens le vent, et je souris. C'est bientôt le printemps semble-t-il.Alors laissons faire le paradis. 

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