"J'ai tout donné mais les gens ne savent pas recevoir."
3 avril 2013 // 22:46
Les tableaux sans ombres, est ce qu'on en connait ? Dans la largeur de moi, je crois que je fais pousser des excroissances de ridicule, du pâteux mais de l'envie quand même. On se remplace, on joue sur nous-même, qu'est ce qu'on connait de la suite ? Dans le sac à dos rien qui se trimballe, juste du barda méchant pour des épaules sales. On arrivera à quoi sinon à rien avec ces bières éclatés contre une table des nerfs que l'on ne peut retenir. Le chemin de la veille est refait en méchante compagnie : reste le cafard et les gens sales. Paraît que c'est ça Marseille : une pute à le parfum de ma belle-soeur, quand je disais qu'il faut pas qu'ils se marient ces deux imbéciles. Les pieds sont des enclumes, les rêves des charges combustibles. Les mots s'emmêlent ensuite, l'heure des rêves est passée dans de la fumée et des liquides opaques, originaux tout de même. Ca fait des longues rasades, ça rase les murs, ça pense à des choses apaisantes, rien n'y fait : on m'a raccroché au nez. Mon meilleur ami. Le port se déforme, la vie se déforme. C'est pas faute d'avoir souvent fait le voyage, usé de la salive, serré des mains pleines de larmes. Après on me ferait passer pour un ingrat, autant hausser les épaules et prendre le large, le vent : dans une largeur de moi, dans toutes mes excroissances et mes humeurs ridicules. Tintamarre dans une ruelle sans vie.
Can I kick it ?
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