Souffler les bougies d'une vie tranquille, savoir qui nous sommes, sans chercher, d'instinct. oui, bien sûr, j'aime les Noëls lumineux, pleins de soleils, parce qu'ici, on ne connaît que ça de toute façon. Fuyant les grandes étendues blanches et le froid dont on ne peut rien... Bref, je regarde la rue de ma fenêtre et le quartier semble calme, les chaudières fument et ça donne comme une impression d'immense fabrique à nuages. Ma mère me demande si j'ai maigri, je hausse les épaules, ce n'est pas vraiment mon problème, même si, oui peut-être qu'elle a raison.
Dans tous ces bruits, je cherche quand même ma voix, je me laisse aller, je demande à la serveuse de remettre la même chose parfois, assis sur ces terrasses chauffées, ridicules peut-être. Ma voix rauque je ne la dois qu'à la clope, et est-ce ça qui rend homme ? Quand je pose ces questions sens intérêts, je me sens parfois imbécile. Les fêtes sont là, tout de même. Il faudra les affronter avec son lot d'absents. Et dans le décalage j'attends que la brume soit une amie. Les jours s'assemblent, se ressemblent, sont une palette qui m'effraie. Et qu'est ce qu'on fait demain ? On bouffe et on rit et on boit. Alors j'ai hâte de demain, malgré la peur au fond du ventre.
It's hard to get around the wind.
23 décembre 2012 // 11:21
Can I kick it ?
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