18 mars 2013 // 18:07
Il y a le piano, un oiseau qui passe dans le ciel. Je me sens désarmé, il y a le sourire, il y a les pleurs, les joues un peu plus lourdes des larmes chaudes. On va finir par s'en sortir. Moi j'ai juste peur d'être amoureux d'une fille qui ne veut pas de moi. Quand je marche dans les rues la nuit, je me sens bien, un peu plus grand que l'éternité alors que les sons louches font des cornets de syllabes dans mes mains. Mains gantées, plutôt belles. On ne se comprend pas, on ne fait que danser dans les immenses caresses des bancs tendresses. Alors que l'on sourie, en faisant le ménage, en courbant l'échine : beauté du quotidien, bonjour tristesse. A la fin de la journée je me couche sur mon propre sentier. Je voudrais respirer, crever, me sentir grand et heureux, et je ne parle qu'au vide en quelques sortes, en quelques secondes. Quand est-ce que l'on se fera beau ? A force de se coucher à deux heures du matin, on devient plus gris. Chacun ses surprises ensuite. La main est une pulsation déchirée au milieu de mon regard. Je serre le poing, je saute sur moi-même, la danse est douce : comment il faut le dire que tu m'intéresses ? Et c'est sans cesse la même phrase que je me répète alors que le briquet claque et que j'allume la cigarette. A force de regarder les oiseaux passer dans le ciel je suis devenu voyageur, aventurier, supérieur en moi-même.
Can I kick it ?
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