23 mars 2013 // 4:15
Ca y est, j'ai vingt trois ans et j'aime toujours le crépitement du papier d'arménie, quant à son odeur... Je hausse les épaules, je ris en pleurant, je pleure de rire. Tout pareil au final. Ca se casse de la maison, ça erre dans les rues sombres. Moi je jouis sans jouir, mais c'est bien là, dans mon ventre. C'est chaud terrible et vivant et ça s'agite aussi il faut dire alors que le ménage demain va être terrible, que je vie à crédit et que j'aligne les clopes. C'est ça vivre, pour de vrai, et sans faux sentiment, sans tristesse, enfin ! Pour une fois que ça m'arrive. Peut-être que c'est ça ne plus être un gosse, ne plus être dans des vexations ternes. Et alors que je tombe amoureux chaque seconde un peu plus, je souris je me dis que c'est terrible de se jeter là dedans, mais on s'y fait à nouveau. Et les matins ont une raison à nouveau. Tant pis pour les échecs J. me dit que je suis touchant et c'est pour ça que je vais lui plaire, que je vais finir par l'avoir. J'aimerais avoir son optimisme, elle est juste très excitante quand elle danse, c'est déjà une bonne raison de vivre non ? 23 piges et le papier d'arménie. Je ris, je pleure, je vie : elle était facile celle là. C'était un joyeux anniversaire. Mais pour de vrai cette fois-ci.
Can I kick it ?
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Je passe souvent ici, j'avoue que j'suis pas du genre 'distributeur à com', mais j'aime vraiment beaucoup ta façon d'écrire :)