Vas y qu'on brûle, qu'on regarde à nouveau dans le rétroviseur pour voir si les miroirs sont toujours sales. A force de lâcher des sous pour rien du tout, j'ai cru comprendre que les temps avaient changés, qu'il était temps de s'assumer, s'amuser avec un briquet trop petit. Eclatant toutes ces clopes, buvant à la santé d'un autre, à la santé de l'avenir, vidant les poubelles, fouillant au milieu de nous-même. Les cartons vites emballés, dehors ça hésite à pleuvoir, demain j'aurais quelques mètres carrés personnels et une vie à recréer. Je regarde le cendrier plein, je hausse les épaules ça roule, tout roule, les messages doux me rassurent. Au milieu des questions existentielles, on retourne à l'origine, à lire toujours le même brouillon à avoir le sourire malgré les larmes étranges, serrer sa mère dans les bras, être ému, bref, être en vie. Dernière nuit, là, planté à cet endroit, au même endroit 22 ans durant. La vue sur la mer me manquera peut-être, I am free as a bird now. Je ne sais jamais terminer les histoires.

Commentaires

Can I kick it ?

Par Manonbrouillon le 3 mars 2013 // 7:27
Au moins tu sais les raconter.
 

Can I kick it ?









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