Dans ce bar où l'on s'est aimé.
26 novembre 2012 // 22:13
Et si l'on résumait nos je t'aime ? Si l'on jetait au loup toutes ces feuilles qu'on n'ose plus brûler. Ravaler la morgue, les larmes et les peines. Mais sourires puisque le soleil est inexistant. Véranda du Grillon, qu'est-ce qu'on y est bien et tant pis si ce ne sera pas toi, tu étais trop blonde. Tant pis si la bière est dégueulasse mais coûte plus chère qu'ailleurs. Parce que la lumière est belle et qu'il ne reste plus qu'à pleurer ensuite. Lumières rouges, je voudrais enjoliver mes cages dorées. Je voudrais quelque chose, j'attends que les hommes s'avancent, me prennent dans leur bras, me disant que ça va aller. Ne pas oser la curiosité, ne pas tout dire, mais rire. Je souffle sur mes doigts sans cesse, passe mes mains dans ces cheveux plus courts, recherche les lettres oubliées. Les mots d'amours que j'aimais tant recevoir. Je recherche des nouvelles dans la nuit. Et la drogue assassine mon coeur ensuite, alors j'arrête de fumer, je me repose sur mon trois fois rien, mon teint de plus en plus pâle. Pour sûr que l'on s'enfonce en hiver. Que l'on fait des rondes avec la peau des mandarines, que les pèches, leur souvenir, me rendent tristes. Sèche tes larmes mon beau, sèche tes larmes et n'écoute pas toutes ces voix tristes et envoûtantes. Dans ma main il n'y a que du sable, quelques anicroches, des écorchures sur mes genoux : "quand est-ce que tu va arrêter d'être un gosse ?"
Mes lèvres qui semblent dire "aimez moi". Triste histoire versée en lettres capitales, glaciales, froides comme des glaçons. Arrête d'être un gosse, et peut-être, peut-être pense à respirer parfois.
Can I kick it ?
La discussion continue ailleurs...
Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://windychildhood.cowblog.fr/trackback/3218382
<< Ici