3 mars 2013 // 23:31
enfance venteuse (6) / Last night.
1er mars 2013 // 22:54
Chaque soir, la même histoire.
15 février 2013 // 14:19
Toujours le même amour sur les ondes, son sourire tordu sur la photo brûlé me rassure, me dit que je suis encore un homme qui brûle son négativisme avec l'impression qu'il avance. Les pieds froids, l'amour bannière, l'humour vif, rapide et expansif. Quand le carnassier devient gras comme un BigMac, tout le monde prend l'air, a l'impression de s'oublier dans les bas fonds du sourire. En fin de temps il y a la percussion qui maintient éveillé alors qu'on dort debout comme ces pauvres insomniaques aux ailes brûlées aux rêves, étranges et brûlés, terre. Seul dans mes lits, je suis seul, trainant un ennuie qui est un poids sympathique, aigu, solennel et réel. On évite les coins des meubles mais pourtant, on voudrait bien souffrir pour savoir que les sentiments sont bien réels.
Je regarde la lame tâchée du sang de la sauce tomate, le plat gargantuesque de pâtes aux moules rassure et le goût du safran, l'odeur des figuiers et du papier d'Arménie sont autant de moments originels, de cryptes bafouées mais remises au jour. Le grand air plus tard je me sens les ailes toutes poussées, prêtes à être bouffées. ils parlent de leurs analyses psychologiques,je me dis qu'il serait tant que je m'allonge, pour ne plus être cette boule de nerf qui ne sait pas où elle a mal. Parce que c'est pas normal d'être humain à ce point, ça fait mal dans l'arrière du crâne. Alors que le compteur tourne, c'est toujours les mêmes histoires de banquette arrière, avec un chauffeur de taxi qui se plaint du temps, et le vent par dessus c'est que des rêves, des friandises pour les gosses. J'ai que des caries pour les belles jeunes filles. Et j'arrive en retard pour les festins, j'arrive en retard pour l'amour et pour une fois que je trouvais une fille belle à en tomber, et douce. Ses mains ne seront que des rêves, je me rentre sans cesse chez moi, tu sais, je me rentre en moi-même.
Le bleu du ciel, Georges Bataille.
9 février 2013 // 16:17
- Qu'y a-t-il ? cria-t-elle.
En même temps, elle sursauta, semblable à un canon qui tire dans un nuage de poussière. Les yeux sortis, comme un épouvantail, elle eut un flot de larmes.
- Troppmann ! cria-t-elle à nouveau.
Elle me regardait en ouvrant des yeux de plus en plus grands. De ses longues mains sales elle caressa ma tête de blessé. Mon front était humide de fièvre. Elle pleurait comme on vomit, avec une fille supplication. Sa chevelure, tant elle sanglotait, fut trempé de larmes.
En tous points, la scène qui précéda cette orgie répugnante --nà la suite de laquelle des rats durent rôder autour de deux corps étalés sur le sol -- fut digne de Dostoïevski...
L'ivresse nous avait engagés à la dérive, à la recherche d'une sinistre réponse à l'obsession la plus sinistre. »
Sinon maintenant, j'officie aussi ici : Maraqopa pour parler un peu de culture, au moins essayer.
Enfance venteuse (5) / Castle Walls
8 février 2013 // 18:13
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