29 mars 2013 // 2:14
Tu sais, c'est dur d'écrire avec le coeur qui bat si vite. Après, pour le reste, bien sûr t'es belle, mon dieu t'es belle. J'écoute le violon, je repense aux monacos que tu m'as payé, je trouvais ça doux, et mignon. Un truc de môme que je me dis, et c'est dur d'écrire avec le coeur tempête apaisé, enfin. J'ai l'impression d'être un vieux rafiot craquant. Pour le reste, je veux bien des histoires à dormir debout, me faire peur l'air de rien, te trouver belle chaque matin. T'es encore loin mais je te sens te rapprocher, j'ai chaud au coeur, comme tous ces livres que l'on corne et ces poésies que l'on relie plusieurs fois pour être sur. Il va peut-être falloir que je dorme, je hausse les épaules. Je vais lire un peu mes livres usés en attendant demain.
23 mars 2013 // 4:15
Ca y est, j'ai vingt trois ans et j'aime toujours le crépitement du papier d'arménie, quant à son odeur... Je hausse les épaules, je ris en pleurant, je pleure de rire. Tout pareil au final. Ca se casse de la maison, ça erre dans les rues sombres. Moi je jouis sans jouir, mais c'est bien là, dans mon ventre. C'est chaud terrible et vivant et ça s'agite aussi il faut dire alors que le ménage demain va être terrible, que je vie à crédit et que j'aligne les clopes. C'est ça vivre, pour de vrai, et sans faux sentiment, sans tristesse, enfin ! Pour une fois que ça m'arrive. Peut-être que c'est ça ne plus être un gosse, ne plus être dans des vexations ternes. Et alors que je tombe amoureux chaque seconde un peu plus, je souris je me dis que c'est terrible de se jeter là dedans, mais on s'y fait à nouveau. Et les matins ont une raison à nouveau. Tant pis pour les échecs J. me dit que je suis touchant et c'est pour ça que je vais lui plaire, que je vais finir par l'avoir. J'aimerais avoir son optimisme, elle est juste très excitante quand elle danse, c'est déjà une bonne raison de vivre non ? 23 piges et le papier d'arménie. Je ris, je pleure, je vie : elle était facile celle là. C'était un joyeux anniversaire. Mais pour de vrai cette fois-ci.
19 mars 2013 // 16:11
Franchement va te faire foutre, rajoute de l'amour ; les cheveux mouillés, dehors, alors qu'il y a le vent. On sort de table, on se dessert, assisté d'amour et de stylo. On a faim, on a la rage, le ventre qui tangue, la vie qui plie. Déprimé, décérébré. Beaucoup de mots en trop ensuite. On va revenir, on va refaire quelque chose, un peu de joie et des caresses, plus que quelques instants avant d'être plus grands, penser à arrêter le débit de connerie, ne reste que le début, la naissance des images, et des terres sèches dans lesquelles on s'embourbe tout de même. Ici la boue n'a pas une très grande espérance de vie, même si ça pue. Botes de pluie dans des flaques de gras, c'est ainsi qu'on avance ? Les ritournelle ne guérissent pas grand chose ensuite : on se fait des chapitres, des grandes histoires et des moments malheureux. Vas-y qu'on va boire, et on se retrouve perdu après avoir désaoulé. Morceau caché sur la bande son de ma vie. A écouter Depeche Mode sans acide, je me retrouverais bien perdu dans les avenues d'une rue déserte. Tout ça c'est une histoire d'artères, de pulsation, de renoncement et de tarte en plein milieu de ta gueule de con? Vas-y, appuie sur repeat après ça, si jamais tu l'oses, salope.
Le coeur acide, l'homme à la mer.
17 mars 2013 // 14:21
La pluie etc. Les paroles qui restent, qui s'enfuient. le vent dans les cheveux, ça faisait longtemps tout ça. Dévalant la cannebière à contre courant, le vent qui frappe et porte en marche arrière à chaque bourrasque. Rejoignant le port, ciel gris, mais lunettes noires. J'en ai fait des rêves de grandes avenues, des rêves de jour, de nuit, des rêves. Comme si les passerelles ne menaient pas bien loin, affiché impatient et déficitaire que ce soit en argent comme en amitié. le compte en banque qui se barre, au fond de mon coeur je pense aux yeux bien trop bleus. Et j'aime ça la musique, cette musique qui semble battre au plus près de moi, au plus près de ce que je suis. Essayé de reconstruire, de se tailler un intérieur sur mesure. La rue paradis, comme si c'était une annonce publicitaire. "Disparaître ici", disait-il dans un quelconque livre qui se jette aisément. J'aime les intérieurs surchargés lorsque minuit sonne, qu'il faut rentrer sans carrosse. Toujours dire que l'on est conquérant aux bras de la mer ; avoir des délires déviants, éteindre la télé quand l'ennuie se fait pesant. A boire comme un trou, à vomir dans le caniveau, en attendant que la musique s'arrête, en arrêtant les musiques de soi-même. Ca vibre, c'est déjà l'heure, de recoller tous les mots et se dire que cela ne veut rien dire. Finalement le réveil sonne, parce qu'il n'y a que ça pour rythmer, mouvementer ce qui n'a pas lieu d'être. Lorsqu'elle ouvre les bras, je sens le vent, et je souris. C'est bientôt le printemps semble-t-il.Alors laissons faire le paradis.
5 mars 2013 // 21:39
La persistance du son, du son des guitares. Finir à genoux, s'écorcher, parler italien, dire des conneries en français pourtant. Rire, sabrer les bouteilles d'heineken parce que le champagne n'a plus la côte, se branler salement sur les pubs avec la Portman essayer de croire que c'est ça être épanoui, baragouiner sympathiquement lorsque le soleil se lève, qu'il n'y a plus de salive. Allez vas y renvoie du liquide, ça retire tout le temps, ça vie des moments glauques, ça se farcie le repas du soir sans aucune volonté. Plombé dans ses bottes, demain il faut se lever comme à chaque fois, moi je veux juste planer mais le pochon est vide, alors merde.
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