Carnet de voyage.

18 février 2013 // 9:20

http://windychildhood.cowblog.fr/images/WP000003.jpg Et les toits sont des souplesses, des queues de cerises, pressées là, peinture tendue et impressionniste du regard que l’on porte et du regard qui se porte et la nuit on écrit pendant longtemps et la nuit on lit aussi et passionné par le paysage tout devient rouge alors que dans ton regard je remarque que tout devient rouge et que dans les rues, la nuit tout devient rouge et que dans les rougeurs du soir, je t’aime. Horizon épatant, tendu, alors que je marche, comme si de rien sur ces toits qui sont bordés de voitures dans cette perspective peu encline à se réchauffer à se dresser et se tendre comme un dernier hymne alors que dans mon dos la pièce souffle doux vent quand je m’étire. Les arbres, cette forêt et la carapace de brique braque mes ardeurs, tend les sourires six heures sur la pendule est-ce le jour est-ce la nuit alors que dans tes regards je sens bien qu’ici on respire au-dessus des étoiles et un peu plus près du vide et du sol parce que légitimement ça se complait là dans mon cœur à se sentir fébrile. Ronflant tout de même lorsque je me retourne sans cesse et gouttant de sang sur les avenues par-dessus alors que la verticale n’est prise que dans mon coin gauche et qu’il s’agit d’y être un peu plus près et un peu plus doux qu’il s’agit de se soulever le cœur qu’il s’agit d’être le chœur et chanter à tout va qu’ici c’est pareil qu’ailleurs sauf que l’on y saigne à l’envers une fois que les plaies sont faîtes et que charmant signifie baisable. Ca fait la roue ça fait le monde et tout en rond tout tourne et c’est toujours cyclique lorsqu’on pense chatoyant et c’est toujours sexuellement tendu lorsqu’on pense joli cul alors que l’on domine alors qu’on est architectoniquement puissant ici au milieu de la fresque qui perpétuellement s’habille d’elle-même la fresque réunissant des tours et des tours sans cesse la fresque qui tend les bras qui nous prend près d’elle en elle et qui nous dit qu’elle nous aime ; la musique alors c’est ton sourire nos sourires au fond du pieu et le plumard c’est la vitre citerne par laquelle on voit qu’ailleurs la vie est permise et que les marelles ne sont que des statues de cire ou de béton qu’on a posé là comme autant de  fractures oculaires. Piano piano les pas de brumes de la fumée des cheminées qui fait des monstres aux jambes terribles et les phares allumées des pourtours célestes laissent ivres le ventre tordu tombé de rideau sous les lustres il y a ces boules immenses de lumière végétale et art-déco dans le périmètre aigu de la commissure de mes lèvres alors que ruine les ardeurs ruine la vie et que file le vent. Dans un méli-mélo ferraille au milieu de la cours longue avenue le train s’ébranle de pont en pont et avec la fumée autour on croirait presque à des arches brûlants de suie de bave et de crapaud sauvagement meringués d’or et de pétales. La vue te bouffe à petit feu et moi je t’aime alors qu’il fait noir autour de la brise et que tempête est un surnom qui te gante qui t’entrejambe qui te pilonne fumée fumée sur la grève comme si la grève était possible lorsque le cœur claque que tout s’arrête et que le chapiteau s’écroule en son centre Paris revu et revu ramené à la quintessence à l’amour de l’essence et à la flamme et au bout de tissu molotovodkalique ;chapeau baveux. L’or se lève et ça crie tout autour dans l’ambiance brouillardise et mignardise ridiculeusement précieuse de la septicémie qui nous guette mon grand lorsque l’on se réveille avec le mal de tête la bouche pâteuse et de la gomme à la menthe dans la voix des toits on en connait que l’échappement et les systèmes de climatisation et dans le centre de la vie le centre des rues et le centre du monde je ne respire que les spirales en tandem comme en étoile station dupleix et vie à étage. Etagères mouvantes et sables fixe l’horizon pour ce qu’on y voit d’est en est c’est pas l’homme qui prend le large c’est le large qui prend la mer qui l’emporte qui est une vague ici alors qu’on rêve d’un nuage blanc colombe que l’on rêve de vies souterraines n’ayant pas peur des mots ne se sentant pas tout à fait ridicule ; on rêve comme on a soif alors que l’allure se fait vide presto presto on tape le cul du verre sur le sol on s’envoie la rasade de téquila et on trouve que ça à un goût d’huile de vidange alors tant pis moi je suis la brume et je regarde de haut la ville, je lui dit que je t’aime.

Commentaires

Can I kick it ?

Par 0ct0pus le 18 février 2013 // 10:47
Et bien, la capitale t'inspire... Profite du voyage :)
 

Can I kick it ?









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