Ils boivent pour fêter les victoires, les illusions et les déboires. Nouveau beaujolais et bouges terrestres. Je ne fais même plus de phrases parce que le vers s'est brisé. A écouter toujours la même berceuses, et les landaus envolés des champs dans les clefs, les serrures des manteaux de laine. Acrylique et confettis, le verre est troué, les mots s'emboîtent. Lego multicolores, rassurant, l'appartement est neuf, flambant de ce cocktail sans mole, juste otov. Jouer avec les mots, écouter Purple Swag à fond, regarder le clip juste pour voir la jolie blonde avec des dents en or dire : "big booty juicy fruity". La pluie, le vent, le soleil, la transpiration. Toujours la même histoire, pourquoi écris-je encore ? Déjà essoufflé quand je commence à vivre, et la gorge nouée je regarde le train qui passe. L'horizon n'est plus un sujet de débat, toujours mes cinq lignes compilées, jetées aux lions comme les je t'aime dans l'arène.
On aura beau parler d'euphonie et d'aphorismes, les têtes sont toujours vides, les esprits frondeurs, presque libertins alors que l'orage éclate dans ce ciel si pur. Le quartier est toujours aussi calme mais je veille la nuit lorsque je ne dors pas, je regarde les arbres rester à leur place. Et la mer en devient dégueulasse.
Ca sert à rien que tu t'épuises.
15 novembre 2012 // 3:52
Can I kick it ?
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