"Ca sert à quoi, caner, dis-moi ?"
5 février 2013 // 17:09
On fera des feux de camps, on tapera dans nos mains et on dira qu'on a pas bougé notre cul jusque là pour mourir. endurer pour vivre, comme une logique qui pousse au rire malgré les drames. Et enterrer tous ces gens pour pouvoir chanter leur mort et leur louange. Quand l'hommage assèche la gorge, que nos pieds nus frappent ce sol qui n'arrête pas de bouger, se défaire de nous. Bien sur les grippes seraient affligeantes, mais survivre encore, se faire homme, lourd drap sur les épaules, pour continuer la musique. Les mains qui claquent l'une contre l'autre, avoir les oreilles qui sifflent du vent : regarder le temps gris et s'en foutre. Vouloir ailleurs, et ne plus se replier autour de soi. Quand on siffle dans le vent d'hiver on se sent forcément plus vif que toutes ces nuits passées à regarder des films de cul pour trouver une raison d'espérer qu'on nous touchera à nouveau, qu'on nous aimera et qu'au matin on nous lira des poèmes. Caricature grotesque, tout de même, lorsque l'orgasme simulé te ramène à ta pauvre condition d'errant pourtant volontaire, ne craignant pas les tempêtes. Et draguer toutes ces filles sans qu'elles ne voient que je leur fais du gringue parce que je m'intéresse vraiment à ce qu'elles disent. Je souris légèrement, horizon tourmenté, temps gris. Je rêve des feux de camps de l'été, s'il vous plait, rendez-moi l'été.
Can I kick it ?
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