Apostrophe.

25 mai 2013 // 17:21

 Je regarde toutes les déclinaisons du soleil, teintes de transparences, d'amusement et de rouge aux joues. Je frissonne de mes sourires lassés et ironiques, ne veux être aigris. Dans les bulles que l'on se souffle à travers les jouets des gamins, on cherche les larmes. J'écoute la compilation des morceaux de DJ Mehdi, je me revois ado, j'arrivais à me nourrir de toutes ces musiques et de tous les mots que ces poètes pouvaient poser dessus. C'était pas ma réalité, pourtant je me sentais représenté, là, par ces quelques mots.
J'ai le cerveau dans le vague, j'ai la larme bien trop facile ces derniers jours.

Commentaires

Can I kick it ?

Par scrivener le 26 mai 2013 // 17:57
Il va vraiment falloir que je me déniche un recueil de ce Schehadé ...

J'ai ça moi, sous le coude :
"Elle était l'enfant d'une famille très orthodoxe et fière
D'une première union, elle ne voulait pas dire sa prière,
A l'église, elle avait peur de l'homme noir dans sa chaire.

Et comme elle montrait cette aversion pour le service divin,
Elle fut confiée à l'homme noir, un homme dur, afin
Que le Seigneur pût conduire son oeuvre triste à bonne fin.

Sous les ronces et le lierre est la tombe de l'enfant sorcière.

Refusant le plan conçu pour elle par l'Insondable Maître,
Elle s'est enfuie, on l'a trouvée en haut du bois de hêtres,
Son habit de pénitente avait passé par-dessus tête.

Elle fascinait les truites prudentes de la rivière,
Charmait les oiseaux, menait son jeu avec une vipère,
Elle fut reprise et enfermée au presbytère.

Sous les ronces et le lierre est la tombe de l'enfant sorcière.

Elle se glissa dehors, enfant de fée ou de lutin,
Dans une petite fosse creusée dans les haricots du jardin,
On l'a retrouvée mouillée de rosée du matin.

Il y a eu grande tristesse parmi notre petit nombre
Au moment où le cercueil allait descendre dans la tombe,
On a entendu un cri venant du royaume des ombres.

Par le chirurgien, le couvercle de bois fut enlevé,
En nous regardant, la petite morte lentement s'est levée,
Poursuivie par les enfants, comme une chatte s'est sauvée.

Elle s'est effondrée sans vie en haut, en haut du bois de hêtres.
Les enfants l'ont cajolée dans l'espoir de la faire renaitre,
Le sacristain dans le vent faisait résonner sa clochette.

Sous les ronces et le lierre est la tombe de l'enfant sorcière."

L'enfant sorcière, chanson de Thomas Fersen.

Et j'aime ce petit texte aussi.
Par joris le 7 juin 2013 // 14:47
Putain de naissance d'un Prince, si on devient ce qu'on voit c'est qu'on comprend pas tout à fait ce qu'on vit.
 

Can I kick it ?









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